Qui donc connaît les flux et reflux réciproques
de l'infiniment grand et de l'infiniment petit,
le retentissement des causes dans les précipices de l'être,
et les avalanches de la création ?
(Victor Hugo, Les Misérables)

mercredi 1 octobre 2014

Interférométrie atomique et mesures de précision. Billet N° 10

Le Lundi 1er Septembre 2014,  lors de sa réunion de rentrée, l'AEIS  recevait Noël Dimarcq, pour l'écouter sur les principes et diverses utilisations de l'interférométrie atomique. Son exposé élargissait le propos de Christophe Salomon, présenté lors de la séance du 2 juin, consacré spécifiquement à la mesure du temps et aux horloges atomiques. Tout en revenant sur ce thème, Noël Dimarcq a traité de l'interférométrie atomique dans d'autres contextes de mesure et rappelé les contextes théoriques et pratiques, auxquels les performances de précision atteintes pouvaient s'appliquer.

Dans tout exposé scientifique, apparaissent toujours une part explicite, la surface pourrait-on dire, constituée des choses dites ou présentées sur les transparents ; et un arrière-plan implicite, un background de connaissances et de références non formulées. Cet arrière-plan est supposé connu des auditeurs ou, sinon, jugé par le conférencier non essentiel à la compréhension du message qu'il veut transmettre. Chaque séquence du discours est en somme comme une porte semi-entrouverte vers une  un espace, un domaine de connaissances dont l'auditeur devine plus ou moins les contours, en fonction de sa propre expérience. La rédaction d'un résumé ou d'un "compte rendu" fournit l'occasion pour son auteur de mener une première exploration de cet espace, afin d'en approcher au moins partiellement le contenu. 

Dans ce résumé, j'ai donc - n'étant en aucune façon familier de ces domaines de recherche - pris cette attitude, en m'attardant sur quelques aspects qui ont retenu mon attention, à partir de références bibliographiques accessibles. Je les citerai dans leur contexte. J'ai, en particulier, voulu mieux m'approprier et essayer de restituer le raisonnement quantique des superpositions d'états dans le contexte des fontaines à atomes froids et des capteurs inertiels. J'ai aussi porté une attention particulière à la discussion qui s'est déroulée en fin de réunion.

Les diapositives de l'exposé du conférencier, ainsi que la présente analyse sont accessibles dans le bulletin mensuel n° 187 de l'AEIS

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